Quelque part, tu es à moi. Ou bien tu es comme moi. Quelle différence ? Je suis à toi aussi. Je suis comme toi aussi. Il me semble que ce que tu ressens je le vis, et ce que je vis tu le ressens. Lorsque nos regards se croisent, les pensées s’envolent. Je comprends ce qui se trame dans ton cerveau. Tu perçois la moindre de mes réflexions. Les paroles qui ne tarissaient jamais entre nous sont devenues inutiles. Un geste, un soupir, ou le silence. Et je sais. Et tu sais. Du moins, cela avait toujours été.
Mois: juin 2018
Jour de fête
La chaleur du soleil s’étend sur le lit et me tire du sommeil.
Les fleurs embaument le logement, elles pressentent l’échappée belle.
Dans quelques instants, son sourire épanoui et ses yeux qui pétillent répondront à son rire à lui et l’éclat de ses prunelles enjouées.
Quelques jours en suspens, pour célébrer l’union de cet être chéri, cette fillette qu’autrefois j’appelais jumelle et qui est si grande aujourd’hui.
En attendant les embrassades émues et les larmes joyeuses que l’on essuiera vite, une vive émotion de tendresse accompagne ce jour de fête.
© Béryl Huba-Mylek
La robe de deuil
C’est une robe dont l’ourlet tombe au-dessus de mon genou, glissant sur ma peau dans une caresse discrète lorsque je marche dans les rues.