Lorsque la porte se referme, alors que le frottement des chaussons sur le sol s’efface dans le couloir, elle tremble encore. Elle reste roulée sur le parquet froid longtemps après son départ, sa tête protégée entre ses deux bras recroquevillés. Ses yeux demeurent grands ouverts. Elle écoute sa respiration dont le rythme ralentit. La douleur s’apaise doucement. Elle se concentre sur la chaleur de son souffle.
